The Village of Center Bridge, Edward Willis Redfield |
Good Hours de Robert Frost est un poème pudique et sensible sur la solitude et la vieillesse.
GOOD HOURS
I had for my winter evening walk-
No one at all with whom to talk,
But I had the cottages in a row
Up to their shining eyes in snow.
And I thought I had the folk within:
I had the sound of a violin;
I had a glimpse through curtain laces
Of youthful forms and youthful faces.
I had such company outward bound.
I went till there were no cottages found.
I turned and repented, but coming back
I saw no window but that was black.
Over the snow my creaking feet
Disturbed the slumbering village street
Like profanation, by your leave,
At ten o'clock of a winter eve.
Essai de traduction :
L'heure idéale
J’ai été faire ma marche quotidienne des soirs d’hiver -
Je n’avais personne à mes côtés à qui parler,
Mais j’avais les pavillons alignés en rang
Avec leurs yeux brillants dans la neige.
Et je me suis senti en compagnie des gens vivant dedans :
J’entendais le son d’un violon ;
J’apercevais à travers des rideaux en dentelles
Des jeunes gens aux visages agréables.
Leur compagnie me suivit jusqu’à l’extérieur du village.
Je continuai jusqu’à ne plus avoir un seul pavillon.
Je tournai alors les talons en me repentant, mais sur le retour
Je ne vis que des fenêtres obscures.
Sous mes pieds la neige craquait
Et dérangeait le village endormi
Comme une profanation, causée par un départ impromptu
A dix heures du soir une nuit d’hiver.
Robert Frost
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