4e de couverture :
DEMAIN LE PARADIS : Titre prémonitoire... Voici un des plus beaux livres de Barjavel. En tout cas, celui qui va le plus loin et se lit comme un passionnant roman d'aventures.
D'où vient l'homme ? Et jusqu'où peut-il aller ?
Jamais l'espèce humaine ne s'est trouvée devant un choix à faire aussi net, devant d'aussi formidables possibilités d'essor ou de destruction. Le carrefour est déjà visible. Plus que quelques pas...
Les sciences et les techniques que nous croyons très avancées sont encore, en réalité, sur la ligne de départ de leurs possibilités, tout au début de leur développement. Barjavel survole d'abord les principales disciplines scientifiques pour montrer qu'elles ignorent l'essentiel. La biologie, par exemple, sait tout, dans le moindre détail, de la vie d'un chêne ou d'un être humain, mais elle ignore ce qu'est la vie. La médecine guérit la plupart des maladies, mais elle ne sait pas empêcher les hommes de tomber malades. Les dentistes soignent efficacement les dents, mais ils ne savent pas les faire repousser...
En s'appuyant uniquement sur les découvertes scientifiques de nos temps, Barjavel avec la logique la plus rigoureuse et l'imagination la plus fantastique, développe à l'infini les possibilités qui nous permettraient d'accéder à un avenir de bonheur.
Avis personnel :
Avis personnel :
Autre essai de Barjavel, dans la même veine que La faim du tigre mais orienté beaucoup plus vers le devenir humain et les questions soulevées par l’évolution des techniques et du progrès scientifique. L’auteur prêche pour une utilisation sage et raisonnée de la science et se plaît à imaginer des solutions écologiques originales face aux problèmes de pollution posés par les hydrocarbures.
On constatera en lisant ce livre que l’animosité de Barjavel envers les représentants officiels des religions est restée la même. Il les fustige toujours autant et plaide à nouveau pour une lecture symbolique des Écritures par delà une lecture littérale et puérile de leur contenu.
Barjavel revient à nouveau sur l’émerveillement qu’il éprouve face aux éléments naturels qu’il considère tous comme des prodiges qui indiquent clairement la main d’un Créateur tant ils renferment d’harmonie, de précision et d’ordre en eux. Face à tant de merveilles dans la création, Barjavel se demande même si l’on peut ne pas croire en l’existence d’un Être suprême.
Le livre est resté inachevé, Barjavel ayant été emporté par la mort. C’est sur une virgule que le livre se termine. Il nous appartient de poursuivre l’écriture de ce livre en imaginant et en construisant, pour notre salut à tous, ce monde profondément humain, juste et heureux dont Barjavel rêvait pour nos petits-enfants.
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