"Ibn Marduyé a dit :
"J'ai vu Hallâj, dans le sûq al-Qata'i, pleurer, plein de chagrin, et s'écrier : "ô gens ! sauvez-moi de Dieu (à trois reprises) ! - puis il récita : car Il m'a ravi à moi-même, et Il ne me rend pas à moi-même ! et je ne puis Lui témoigner les égards dus à sa présence, car j'ai crainte de son abandon. - Alors, Il me laissera désert, délaissé, proscrit ! et malheur à celui que se sent désert après la Présence et abandonné après la Jonction ! - et l'on pleurait."
Louis Massignon, La Passion de Hallâj, Gallimard, 1975, t. I, p. 329
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire