Sindbad PUZZLE

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jeudi 5 mai 2011

Hâfez de Chiraz : Le Divân


4e de couverture :

Hâfez est le poète majeur de la poésie lyrique persane. Il vécut au quatorzième siècle à Chiraz. Les mots de ses poèmes sont ceux des spirituels de son temps, aussi ceux des fêtes à la cour, ceux des soldats ou de la chasse, du commerce, du jardin ou de la rue. Mais ses poèmes sont surtout habités du désir de voir le visage de l’Aimé, désir que ne font qu’aviver toutes les réalités du monde. Et si Hâfez jouit en Iran d’un prestige populaire qui ne s’est jamais démenti, c’est peut-être parce que l’amour a dans son œuvre une place si éminente qu’il semble effacer les frontières entre l’humain et le divin.
La traduction complète du Divân est la première qui paraît en français. Toute l’érudition du traducteur, Charles-Henri de Fouchécour, est mise au service de la beauté de la langue et du souci que chacun puisse faire de cette œuvre une lecture personnelle et approfondie.

Avis personnel :

Magnifique livre qui regroupe tout le Divân (recueil de poésie) de Hafez. Hâfez y chante l’Amour, l’ivresse mystique, la beauté de l’Aimé, sa passion pour l’Aimé, son désir incessant d’être perpétuellement dans la présence de l’Aimé. Aussi les poèmes évoquent avec une finesse et une pénétration psychologique rare la palette des sentiments passionnels éprouvés sous le feu de l’Amour. Les poèmes d’amour se muent en supplications, prières, plaintes, réprimandes, atermoiements adressés par l’amant à l’Aimé.
Chaque poème est commenté avec précision par le traducteur Charles-Henri de Fouchécour. Son introduction nous éclaire sur la place du Divân dans la littérature persane, situe l’œuvre et la vie de Hafez dans le contexte historique de l’époque. Les princes descendants des envahisseurs mongols dominent l’Iran en ce XIVe siècle et gouvernent leurs principautés en administrateurs et en mécènes éclairés, Tamerlan ravage le Moyen-orient, les confréries soufies se développent et le chiisme s’enracine solidement dans la région.
Les compétences déployées par Charles-Henri de Fouchécour pour nous aider à faire comprendre le Divân sont admirables. On reste impressionné par son érudition en lettres persanes, sa connaissance précise du Coran, sa maîtrise du Persan et le travail monumental accompli par lui pour traduire et commenter le Divân.
Le Divân est une œuvre immense. Des générations de lecteurs iraniens se sont tournées et se tournent toujours vers cette œuvre pour y trouver conseils, joie et réconfort dans les moments de peine et de détresse. ou lors des événements particuliers de la vie. Le Divân brûle de l’amour passion de Hâfez pour l’Aimé. Seul l’Amour vaut la peine d’être vécu et les souffrances qu’il inflige, même les plus intolérables, valent infiniment plus que toutes les joies et les plaisirs offerts par le monde sensible.

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