Sindbad PUZZLE

Retrouvez des chefs-d'oeuvre de la miniature persane et indienne en PUZZLES sur le site : http://www.sindbad-puzzle.com/

lundi 14 mars 2011

Sohrâb Sepehrî biographie

Sohrâb Sepehrî

Sohrâb Sepehrî est né à Kashan en 1928. Il fait ses études primaires et secondaires dans sa ville natale. En 1948, il s'inscrit à l'Ecole des Beaux-Arts de Téhéran, il y achève ses études en 1953 et obtient le premier prix. Il publie son premier recueil de poèmes Mort de la couleur (Marg-e-rang) en 1951. En 1957 il voyage en Europe, visite l'Angleterre puis s'installe à Paris où il s'inscrit à l'École des Beaux-Arts pour étudier la lithographie. En 1960 il obtient le premier prix de la biennale de peinture à Téhéran. Cette même année il voyage au Japon, y séjourne plusieurs mois et y fait l'apprentissage de la gravure sur bois chez un maître japonais.
En 1961 il publie son deuxième recueil de poésie Décombres du soleil (Âvâr-e âftâb) puis L'Orient de la tristesse (Shargh-e-andûh). En 1964, il se rend en Inde et au Pakistan où il reste plusieurs mois. En 1965 il publie son célèbre Les Pas de l'eau (Sedây-e pay-e âb) et après un séjour en Europe il publie un autre long poème, Le Voyageur (Mosâfer) qui paraît dans la revue Arash.
En 1967 paraît l'Espace vert (Hajm-e sabz), son œuvre la plus célèbre qui fait sa renommée comme un des poètes les plus originaux de l'Iran contemporain. Il participe en 1969 à la biennale de Paris puis se rend à New York où il expose ses toiles à la galerie de Paris. En 1973, il s'installe de nouveau à Paris à la Cité des Arts pendant un an. En 1977 paraît le recueil complet de sa poésie sous le titre de Huit livres (Hasht ketâb) où paraissent aussi les derniers poèmes : Tout néant, tout regard (Mâ hitch, mâ negâh).
Sohrâb Sepehrî s'éteint en avril 1980 à la suite d'une leucémie aiguë. En 1990 paraissent les essais posthumes du poète sous le titre de La Chambre bleue (Otagh-e âbî).

Source : Orientation biobibliographique, in Sohrâb Sepehrî, Les Pas de l'eau, Traduit du persan et présenté par Daryush Shayegan, Orphée La Différence

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire